Technologies de l'Information et de la Communication appliquées aux bibliothèques
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Site de Jacques Kergomard, biblioticien autoproclamé
Des bizarreries dans le fonctionnement du serveur Z3950 de l’Abes mettent à mal toute la stratégie élaborée pour la base bibliographique du Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC) que je mets en place actuellement avec le SIGB PMB
Le système, qui sera publié début 2011, ne gère que des références bibliographiques avec des mentions de localisations pour les documents de l’université de Saint Quentin en Yvelines et ceux du SUDOC. Pour les premiers, ltous les exemplaires (localisation, statut, disponibilité et cote) sont récupérés sur le portail documentaire de l'université et intégrés sous la notice bibliographique lors de l'affichage. Pour les autres universités, on se contente d’un simple lien hypertexte renvoyant à la page des localisations du document sur le portail de l’Abes. Dans les deux cas, tout repose sur la mémorisation, pour chaque notice de la base, d’un identifiant permanent vers les autres bases. Les notices des documents du CHCSC ont été récupérées du SUDOC à partir d’un fichier et la correspondance a été établie automatiquement à partir des champs Unimarc 001 (numéro d’identification) et 801 (source de catalogage). Ce n’est qu’au moment d’appliquer le mécanisme à la récupération en Z39.50 que nous nous sommes aperçus que les notices récupérées du SUDOC n’avait ni champ 001, ni champ 801. Pourtant ces deux champs sont obligatoires en Unimarc.
Le CHCSC a créé une dizaine de catégories de savoir. Sur le portail, l’internaute pourra alors se promener dans ces catégories ou restreindre sa recherche à l’une d’elle. Pour faciliter le travail de catalogage, le CHCSC a établi une correspondance avec les vedettes Rameau à partir de laquelle les catégories sont automatiquement renseignées lors de l’importation de la notice. Le système a parfaitement fonctionné pour le chargement initial. La aussi, le passage à la récupération du Sudoc en Z39.50 a tout remis en cause: les champs Rameau ne sont par fournis
Au delà de la déception, surtout pour les catalogueurs du CHCSC qui vont devoir indexer et établir la correspondance des numéros de notice pour la localisation manuellement, j’avoue ne pas bien comprendre ces restrictions.
Il ne peut pas s’agir d’un problème de droits : toutes les informations sont fournies lorsque l’on récupère par fichier et rien n’empêche de restreindre l’accès du serveur Z39.50 aux seuls utilisateurs authentifiés. Pour Rameau, beaucoup de notices proviennent de la BNF dont le serveur z39.50 fournit les champs nécessaires. Pour le numéro de notice et la source de catalogage, c’est parce que ces champs permettent de connaître la propriété intellectuelle qu’ils sont obligatoires.
S’il s’agit d’un problème technique, la fourniture des notices par fichier montre que le format unimarc complet est possible.
Je ne sais pas ce qui a motivé ces choix mais il est dommage que la mise en œuvre d’un protocole conçu pour faciliter l’interopérabilité aboutisse ainsi à l’effet inverse.
Exemple d'une notice intégrant les localisations de l'université de Saint Quentin en Yvelines et suivi d'un lien vers le SUDOC.
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