Un article précédent abordait le problème de l’encodage en EAD dans un établissement travaillant habituellement en format MARC. Voyons maintenant comment publier un fonds de documents ainsi saisi sur un portail de bibliothèque. Publier un tel corpus documentaire de manière autonome est relativement simple avec des produits tels que CD-ead, que vous pouvez voir en action à la bibliothèque numérique de Roubaix ou le logiciel libre Pleade pour les inventaires des Archives Nationales d’Outre-mer
La FULBI vient de me solliciter pour intervenir dans leur prochaine manifestation annuelle. Le thème de cette journée est : « Faut-il les désintégrer? Quelle forme prendront les systèmes de gestion de bibliothèque et les plate-formes documentaires en 2020 »
Avec l’aboutissement des projets de rétro conversion du répertoire des manuscrits littéraires (Palme) et du catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, un certain nombre d’établissements ont pu récupérer les fichiers codifiés en EAD correspondant aux documents de leurs collections. Mais avec ces données sont arrivées de nouvelles missions.
La présence d’une médiathèque sur Internet passe le plus souvent par un portail, « porte d'entrée unique sur un large éventail de ressources et de services » selon la définition de Wikipedia. Mais n’est-il pas illusoire de vouloir imposer un seul moyen d’accès à des publics différents, qui n’ont naturellement pas tous les mêmes besoins ou pratiques ? Pour bien construire un site web, il faut d’abord savoir à qui l’on s’adresse et quels services on veut rendre.
J'ai effectué le 4 juin une journée de formation sur "l'automatisation de la constitution des catalogues" dans le cadre d'une formation organisée par Mediaquitaine sur les nouveaux formats de catalogage.
Vous trouverez le diaporama de mon intervention ici
Les réactions à l’article de Bertrand Calenge, « pourquoi les catalogues ne peuvent pas être 2.0 » montrent souvent un certain embarras. Si les gens sont en général d’accord avec la thèse, ils ne peuvent pas s’empêcher de défendre le web participatif, alors que ce n’est que la volonté de mettre du 2.0 partout qui est mise en cause.
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